Jean David Elie Goualy est un talent incontesté de la nouvelle génération d’artistes-peintres ivoiriens. Touché par une inspiration de la nature, le jeune artiste est surtout réputé pour sa technique qui met tout le monde d’accord par les résultats. Ces toiles témoignent d’un tachisme excellent au grand bonheur des amoureux et consommateurs d’art en Côte d’Ivoire. La rédaction d’africanartists vous présente Jean David Elie Goualy, un peintre tachiste avec une pointe de particularité qui respire le macrocosme.

Une influence « naturelle »

Tout a commencé le 21 décembre 1999, dans la ville de Gadouan sis dans le département de Daloa, au centre-Ouest de la Côte d’Ivoire. Très tôt, le petit Elie a été touché par le virus de l’art, inspiré par la beauté de la nature. Il obtient par la suite un BAC H1 au Lycée d’enseignement artistique d’Abidjan. Jean David Elie Goualy poursuit ses études en intégrant l’école supérieure des arts plastiques d’architecture et de design, d’où il empoche un Master professionnel qui lui permet ainsi de se lancer dans une carrière de peintre professionnel. Aujourd’hui, il se positionne comme l’une des valeurs sures du monde de l’art dans son pays avec son talent, son style et surtout sa technique : le tachisme. Son travail respire une particularité flagrante qui fait de lui un artiste à suivre.

« Ayant commencé ma vie dans une zone rurale, j’ai été influencé, sinon frappe par la beauté de la nature, en accompagnant tous les jours mon grand-père au champ. Dans un premier temps, j’essayais de reproduire cette nature par dessin, ce qui faisait grandir ma passion pour l’art. Il est important également de mentionner que j’ai été influencé par l’art occidental avec le mouvement artistique, “l’impressionnisme abstrait”, qui a grandement impacté mon travail actuel. Dans mon travail, mon sujet de prédilection reste la nature et particulièrement la terre. Car, selon moi, la terre est la Matrix de toute la nature, le laboratoire de fabrication de tout ce qui existe. Mon art s’inspire aussi de la relation que les paysans entretiennent avec la terre et cela se constate dans mes œuvres. Pour moi, il est important de respecter la nature », nous a confié l’artiste-peintre Jean David Elie Goualy.

Le prince du Tachisme

Cet artiste est considéré comme l’un des détenteurs du tachisme dans le monde de l’art en Côte d’Ivoire. C’est une technique occidentale qui a trouvé des adeptes sous nos cieux. Jean David Elie Goualy en est une preuve. Il utilise le tachisme dans son travail pour mieux s’exprimer, car cette technique permet l’utilisation des doigts. L’artiste, dont l’inspiration vient de la terre arrive à mélanger, la peinture et de la matière organique, telle que la boue pour en produire des œuvres qui mettent tout le monde d’accord. Avec cette technique, l’artiste-peintre espère conquérir son pays et le monde tout en continuant à faire la promotion du macrocosme.

« Ma technique, c’est le tachisme. En réalité, j’ai opté pour cette tendance, parce que j’aime la liberté. Elle offre une grande liberté aux artistes dans leur création. Car avec le tachisme, le plasticien a l’occasion de s’exprimer comme il le souhaite sans être conditionné, orienter son œuvre sans penser a aucune règle. Avec les taches, mes œuvres ne paraissent pas très réalistes. Elles sont soit semi-figuratives soit totalement figuratives ou abstraites. Mes créations se distinguent par la force et les mouvements créés par les taches. À travers mes œuvres, j’opte pour la mise en évidence des éléments naturels, car l’homme a besoin de ressentir beaucoup d’humilité face à la nature », a ajouté l’artiste.

Pour finir, Jean David Elie Goualy vise également la transmission. Il rêve de mettre sur pied une galerie d’art en vue d’exposer le talent de ses confrères, artistes et faire leur promotion. Selon lui, il faut donner de la visibilité aux jeunes artistes plasticiens sortis fraîchement de l’École des Beaux-Arts.

Ch. Boli